Première Année. - 20 Le Numéro: 25 centimes | ; 25 Novembre 1911

Le Courrier

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25 Novembre

Le Courrier

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Directeur : CH. LE FRAPER

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Fausse Route

Il m'est difficile de ne pas m'émouvoir devant les progrès considérables de l'épidémie dangereuse qui sévit actuellement sur notre corporation. Depuis quel-

ues mois surtout, il nous semble que MM. les Exploitants s'engagent, sans réflexions, dans une voie mauvaise, au bout de laquelle ils pourraient bien rencontrer des surprises désagréables et pourtant bien méritées.

Les uns après les autres, obéissant à des sentiments peu élevés de rivalités personnelles, poussés par je ne sais quel mauvais génie de concurrence malhabile, dans le but inavoué d'attirer chez eux la clientèle d’un voisin heureux, ils présentent au public des programmes mixtes, dans lesquels le cinéma n’a pas toujours la place d'honneur.

Ces Messieurs prennent un chanteur, un comique, une attraction musicale, un prestidigitateur. Ils an- noncent ces attractions sensationnelles en grande vedette sur leurs affiches, l’on cherche en vain les titres de leurs vues cinématographiques. Dans les communiqués de presse, c’est encore à l'attraction qu'on distribue l’encens. En un mot, ceci absorbe cela et le ciné tend de plus en plus à disparaître des salles cinématographiques, pour faire place au café-concert.

En agissant de la sorte, MM. les Exploitants sont- ils dans le vrai? Corsent-ils bien leurs programmes, comme ils semblent le croire ? Ce n’est pas mon avis. Preuves en mains, je puis affirmer que les protago- nistes de ces exploitations bâtardes n’ont jamais eu à s’en louer jusqu'ici. Je suis persuadé et je voudrais faire partager mes convictions à tous les Exploitants français, qu'ils grèvent leurs budgets de fraisinutiles. Loin d’accroître leur clientèle habituelle, ils s’expo- sent inconsciemment à en perdre une partie, Sans pouvoir espérer aucune compensation d'autre part.

Le Cinéma est un spectacle d'essence essentielle- ment familiale. C'est de ce fait que vient son succès.

Les milliers de familles Parisiennes qui n’osaient pas se risquer au music-hall au café-concert, auxquel- les les portes des théâtres étaient fermées par suite du prix élevé de leurs places, sont venues en masse à ce spectacle nouveau, intéressant et surtout profondé- ment moral. Le Cinéma est l'antithèse absolue du café- concert. Quelqu'expurgé que soit le répertoire du romancier à la mode ou du comique irrésistible, qu'on peut présenter en intermède, il y restera tou- jours quelque chose, ne fut-ce que le geste. Ce geste est souvent plus éloquent que la parole, qu'un orches- tre bien stylé peut couvrir au moment scabreux.

Il faut, quand on dirige un spectacle, tenir compte de la psychologie des foules. Il faut réfléchir. Il importe, avant de prendre telle ou telle détermination, de se livrer à un petit examen de conscience.

On ne va tx au music-hall ou au café-concert pour y voir du cinéma. Ceci est de notoriété publi- que. Les établissements musicaux de Paris l’ont constaté et ont aussitôt biffé de leurs programmes les deux ou trois films qu’ils donnaient autrefois. Réci- proquement, on n'ira jamais au GHRÉ DORE y enten- dre un chanteur ou applaudir les cascades d’un acro- bate. Les Cinémas sont mal équipés au point de vue scénique. Leurs orchestres sont rarement complets. Ils ne sont pas entraînés à cette besogne spéciale qu'est l'accompagnement d’un artiste. Très peu pos- sèdent une scène digne de ce nom. La plupart se contentent d’un mauvais tremplin mal éclairé, l'artiste, à moins d’être remarquable, fait triste figure. Tout ceci contribue à diminuer l'intérêt du spectacle. Le public s’en rend compte: S'il subit, passif ou gai, les intermèdes qu'on lui offre, il s’en passerait volon- tiers.

Et puis, n'est-ce pas faire un aveu formel d’impuis- sance? N'est-ce pas dire, en langage très net, à tous les adversaires du cinéma : Nous ne pouvons pas assurer nos Spectacles. Le cinéma n'’intéresse pas. Il nous faut faire appel à d'autres précieux concours. Croit-on de cette manière relever le prestige de notre art si fertile pourtant en ressources multiples.

4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE

Il est particulièrement pénible d’être obligé de plaider la cause du cinéma dans le cinéma. Il est pro- fondément regrettable de constater que l’exemple, le pernicieux exemple vient d'en haut. À Paris, deux de nos principales Maisons d'Edition Françaises n’hési- tent pas à perpétuer un usage funeste qu’elles devraient combattre de toutes leurs forces. Il ne leur appartient pas de diminuer le prestige du cinéma sur lequel elles ont édifié leur fortune. Nous ne compre- nons pas quel mobile les fait agir, mais nous leur imputons la responsabilité de l’état actuel des choses.

Il y a cependant mille moyens cinématographiques de corser un programme et de le rendre attrayant. On ne manque pas de chefs-d’œuvre dans la produc- tion actuelle. Les exploitants n’ont que l'embarras du choix, dans les treize mille mètres de nouveautés que les éditeurs français ou étrangers apportent sur le mar- ché chaque semaine.

Allons, Messieurs, restez cinématographistes. Ne vous égarez pas dans ces combinaisons artistiques sans issue. Faites du Cinéma dans. vos salles de cinéma. Laissez les attractions au music-hall, les chanteurs et chanteuses au café-concert et rappelez- vous que les établissements les mieux achalandés de Paris, les seuls qui gagnent beaucoup d’argent, les établissements favoris du public, n’ont jamais fait autre chose que du Beau Cinéma.

CH. LE FRAPER. NOSNOINOINOINOINOINOINININIINTINOINOS

TRIBUNE LIBRE

On nous écrit ;

Nice, le 14 novembre 1911. Monsieur Le Fraper, : « Le Courrier Cinématographique », Paris. Monsieur,

Abandonnant pour quelques instants Nice et son beau soleil, je suis venu passer une huitaine à Paris, et ma foi! je n’ai pu résisté à l’envie d’aller me rendre un compte très exact de la Huilième Merveille du Siècle, tant vantée à coups de grosse caisse.

En disant la « Huitième Merveille », je suis persuadé que vous avez déjà compris qu’il s’agit de l’Hippodrome Palace Gaumont (en sous-titre : Chauffage central, con- fort moderne).

J'ai donc accompli le pieux pèlerinage, et, accompagné d'amis, pour la modique somme de vingt-trois francs, j'ai pris au guichet une loge de cinq places ; jusque-là, rien que de très naturel. J’ai admiré comme il convient la ma- gnificence des tapis et la rutilance des ors... Je me pro- mettais un spectaële digne en tous points du cadre. Hélas! trois fois hélas! quelle désillusion! quel désenchante- ment. Je n’ai pu m'empêcher d'échanger avec mes amis quelques impressions et je vous avoue très franchement qu’elles étaient plutôt... tristes.

Or, et c’est ce qui motive ma lettre, j'ai été désagréa- blement surpris par l’intrusion d’un certain M. P..., appar- tenant à la Grrrande Administration du Cinéma Gaumont Palace (en sous-titre : Eau chaude à tous les étages), qui s’est permis de me faire des observations tout à fait dé- placées. <

Je n’ai pas eu le temps dans ma prime jeunesse de piocher les classiques, mais j'avais toujours entendu dire et surtout dans notre milieu que la critique :

« Est un droit qu’à la porte on achète en entrant ! »

Or, je l’ai acheté 23 francs ! C’est bien payé et la contro- verse étant permise, je n'aurai soulevé aucun inconvé- nient si ce Monsieur, parlant de « Moi » à un de ses‘voi- sins, n'avait dit : « Laissez donc! c’est un‘ancien metteur en scène de la Maison et qui en a été évincé ». (Quelle erreur fût la vôtre, Monsieur P..., et que vous. me parais- sez pauvrement documenté !)

J'ai répondu comme il convenait à cet entrepreneur d’admiration patronale, muis je me suis promis à ma ren- trée à Nice de vous mettre au courant de l'incident; j’es- time que tout le monde, gens de métier ou simples spec- tateurs payants, a le droit de manifester sa satisfaction au même titre que son mécontentement, et j’ignorais, pour ma part, qu'il existait un Syndicat de congratulation mu- tuelle dans la puissante Administration de l’Hippodrome Gaumont Palace (je ne trouve plus de sous-titre).

Je ne fus pas le seul, d’ailleurs, à protester contre l’in- suffisance notoire du programme annoncé à grand tam- tam, mais j'ai tenu à vous écrire pour que vous informiez par la voie du Courrier les gens de notre industrie, auteurs, metteurs en scène, artistes, exploitants, etc., que si la fantai- sie leur prenait d’aller à l’'Hippodrome Gaumont Palace, ils feront bien de se munir auparavant d’un bâillon de poche pour pénétrer dans le sanctuaire, sinon, à la moindre cri- tique formulée un peu haut, ils se verront exposés: à ren-

contrer derrière leur fauteuil un monsieur P..., X..., Y... ou Z..., qui leur rappellera que, dans la Maison, la

consigne est d’admirer | Excusez, monsieur le Directeur, la longueur de ma let- tre et veuillez agréer l’assurance de ma parfaite considé-

ration. Roméo BOSETTI, Entrepreneur de prises de vues, Ateliers de prises des vues Pathé frères, Route de Trèves, Nice.

se Tristes coutumes cinématographiques

Il y a seulement deux ou trois ans, lorsque l’on allait au cinématographe, il était bien convenu et arrêté dans l’es- prit de chaque spectateur que l’on verrait un spectacle, certainement intéressant, mais court; quarante minutes, à une heure généralement. Le prix en était toujours mo- deste et l'exploitant, qui avait chance de renouveler sa salle souvent, ainsi que le spectateur qui avait été bien intéressé, étaient satisfaits.

Aujourd’hui, certaines grandes exploitations ont attiré les spectateurs par l’annonce de spectacles plus longs, capables de retenir pendant toute une après-midi, ou une soirée, les mêmes spectateurs.

Pour céla, elles réclament du public un prix d’entrée un peu plus élevé, mais comme leur spectacle est corsé, tout le monde en est satisfait également.

Mais, les choses vont moins bien, à notre avis, et nous tenons à le signaler de suite, dans l'intérêt du ciné- matographe même, c’est lorsque elles se passent autre- ment.

Un dimanche, après midi, ne sachant comment occu- per les longues heures d’un jour pluvieux et froid, je fis choix, parmi les spectacles annoncés sur les journaux, d’un établissement justement renommé, dont le pro- gramme m'’allécha.

Hélas ! à deux heures un quart, malgré que l'affiche portât deux heures et demie, le spectacle était com- mencé. La salle bondée d’un public élégant, très bien composé. Une, deux, trois bandes me filent devant les yeux, mais si rapidement que les personnages projetés ont l'allure d’ondes électriques plutôt que d’humains ; aussi, vigoureuses protestations dans la salle qui sait très bien reconnaître d’où vient le défaut et qui s’en prend directement aux opérateurs. Enfin, d’autres bandes quel- conques passent, puis vers 2 heures 45 environ, les specta- teurs, plus que étonnés, voyant arriver la traditionnelle

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

annonce : le spectacle est terminé!!! ef cela avant que le programme annoncé soit épuisé.

Cette manière d'exploiter est considérée comme habile, mais en France, à mon sens, elle s’acclimatera difficile- ment, et c’est justement pour cela queje tiens à la signaler, et que j'en charge Le Courrier, bien connu pour sa cou- rageuse indépendance.

Un grincheux.

AAMRARAMMMAMMAMMAM AN La Taxe municipale sur les Prospectus

M. G. Putois, dans un rapport présenté à la Chambre de Commerce de Paris, s'était fait l’interprête des dolé- ances, au sujet de cette taxe.

La ville de Paris ayant sollicité le concours des pou- voirs publics pour l'application de la nouvelle taxe, le préfet de la Seine a adressé au Conseil municipal un mémoire faisant connaître que, comme suite des pourpar- lers engagés avec l'Etat, il serait possible à la ville d’ap- pliquer bientôt une taxe sur les prospectus.

Le gouvernement accepterait un projet portant que la ville de Paris serait autorisée à percevoir un droit de 2 centimes par feuille de 25 décimètres carrés, format carré ou coquille ; la 1/2 coquille serait taxée à 1 centime, le 1/4 de coquille à 1/2 centime. x

Les cartes commerciales distribuées publiquement, les prospectus de dimensions inférieures à 1/4 de coquille acquitteraient 2 millimes par exemplaire.

Le mille de prospectus ressortirait donc à :

Coq eee 20 francs

1ICOQUIE SAT EE EEE PEAR 11e DACOMIERE RER RER UTE SE RSR ER Formats inférieurs . . 2

C’est une sensible atténuation des taxes absolument prohibitives proposées par M. Dausset.

Si le parlement adopte le projet ci-dessus qui aura l'appui du gouvernement, la taxe entrera tout de suite en vigueur.

Au point de vue de la pratique, la ville procéderait elle-même dans ses locaux au timbrage des prospectus. Un immeuble municipal, sis rue Sainte-Croix-de-la-Breton- nerie, servirait à cette fin; on y installerait un atelier dont le matériel, machines, matrices, casiers, nécrssiterait une dépense d’environ 12.000 francs. Les commerçants qui voudraient faire distribuer des prospectus verseraient le montant des taxes à la caisse municipale qui, en échange, leur délivrerait un bon à timbrer.

: (L’Imprimerie)

TENTENTEN TINTIN TINTIN TENTENTENTINTINTINTENTENTENTENTINTIN

À l'Extérieur

Les directeurs de cinématographes en Turquie ont retiré de leurs programmes les films d’origine italienne. Certains cependant se sont tout simplement contentés de faire disparaître des affiches les titres et les marques écrits en italien. Le boycottage toutefois s’accentue, ce n’est pas un des à-côtés les moins intéressants qui résulte des événements actuels. C'était à prévoir, du reste, et pour qui connaît les Turcs, la rancune sera de longue durée. Le commerce italien subit de ce chef dans ce pays des pertes considérables et il se passera encore longtemps avant qu’il reprenne la place qu’il occupait

jusqu'ici. C’est un avantage pour nos fabricants, qui de- vraient en profiter largement.

Le peuple turc est très friand des représentations ciné- matographiques; beaucoup des films représentés étaient de provenance allemande et italienne.

Nos éditeurs ont donc tout à gagner actuellement, de profiter de la situation actuelle pour prendre la place occupée jusqu'ici par leurs confrères italiens.

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L’exportation des pianos et des instruments de musique automatiques s'accroît d'année en année en Egypte. En 1909, l'importation, qui se chiffrait par 14.633 livres égyptiennes est passée, en 1910, à 16.329. L'Allemagne est le principal fournisseur de ces instruments.

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Les pianos et instruments de musique, ainsi que les phonographes, trouvent en ce moment des débouchés très intéressants dans la Nigérie du Sud.

F. WANDA.

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Les Enquêtes du “Courrier

MM. les Editeurs, Loueurs, Exploitants, Metteurs en scène, Opérateurs, Artistes et tous les ‘Cinématographistes, sont priés, dans l'intérêt supérieur de la Corporation, de vouloir bien exprimer leur opinion sur les questions suivantes, à l’ordre du jour

du Cinéma.

Que pensez-vous ? des Grands Films. 2 des Exclusivités. 3 du Prix unique des Films. 4 du doublage, triplage des programmes. du Brevet de capacité des opérateurs. de l'utilité de faire entrer dans les spec- tacles cinématographiques des attrac- tions étrangères. de la Critiqué des Films. LUMMMMNANMANMUR MAUNNINAUMAUMMANM

La publicité est aux affaires ce que la MMMM vapeur est aux machines MMM

7 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

Derniers Échos

FENE

En rendant compte du Banquet de Lille, en parlant de la délégation du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe, il eût été équitable de présenter à nos lecteurs les hommes auxquels le Syndicat Français confiait la mission de le représenter dans le Nord. Faute de temps au retour de Lille, faute de place dans le numéro suivant, nous fümes obligés d'y renoncer.

Que nos lecteurs nous excusent. Nos derniers échos cinématographiques du Banquet, pour être lointains n’en seront que plus fidèles.

Et nous profitons de l’occasion pour présenter à nos lecteurs, sous sa véritable physionomie, M. Rémy FEYS, l’aimable Président du Syndicat des Loueurs et des Exploitants du Nord et du Pas-de-Calais.

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La Délégation du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe

PAATATAN L'AUTRE TETE]

M. L.

M. JEAN FERRET

Membre de la Commission Administrative

MEILLAT

Trésorier du Syndicat

PEN IMEUVE |

M. MICHAULT

Secrétaire-Adjoint

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M. Rémy FEYS

Président du Syndicat des Loueurs et Exploitants du-Nord et du Pas-de-Calais

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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

Le Courrier Etranger

ANGLETERRE

La Longueur des Films

Notre confrère « The Bioscope » continue à recevoir lettre sur lettre au sujet de la longueur des films. Elles émanent d'opérateurs, de directeurs de cinémas, même du public.

L'opérateur Jamieson, de Newcastle, ne comprend: pas que son directeur compose son programme de deux films de 600 mètres chacun. Ces deux bandes passent deux fois durant une matinée ou une soirée. « Je tourne, je tourne, je ne fais que tourner » écrit-il. Il réclame des films de 150 mètres.

Le directeur d’un théâtre de Bristol déclare qu'il lui sera impossible de continuer son exploitation avec des films interminables « roulant » continuellement sur le même sujet. «Que diable, dit-il, on ne peut pas demander au même public de s’émotionner une soirée durant à pro- pos d’un drame qui n’a quelquefois rien de commun avec la réalité, pas plus que É spectateurs ne peuvent rire continuellement des situations comiques (qui ne le sont pas toujours) et tout à fait exemptes de réalisme. »

Le manager d’un cinéma de Londres donne le tableau d’un programme idéal ; voici comment il le comprend : un film sensationnel dramatique de 600 mètres, un film comique de 300 mètres, une bande de scènes ayant rap- port à l’industrie, de 90 mètres et deux autres, comiques, de 120 mètres chaque.

Sous les initiales H.S. B. de Bristol, se cache un groupe de spectateurs écœurés des films à longue haleine; l’exemple cité est «Macbeth», bande qui dure 50 minutes: « Si les éditeurs continuent de la sorte, nous en aurons assez du spectacle cinématographique. Pourquoi ne pas s'inspirer des programmes du premier music-hall venu ; ne sont-ils pas des plus variés ? et n’était-ce pas le charme du cinéma que de faire défiler devant le public des scènes de la vie réelle qui amusent ou émeuvent, qui instruisent ou qui charment ? Que reste-t-il des programmes actuels ? de l'ennui. » ;

Sir S. Lister, Wostenholme Road, à Sheffield, exhorte les exploitants à sortir de leur léthargie, à exiger des édi- teurs des films de la longueur préférée du public. Les directeurs de cinémas connaissent les goûts des specta- teurs, les éditeurs les ignorent. Il n'appartient pas aux fabricants de composer les programmes; ce soin est à laisser aux exploitants. Eux sont en contact avec le public et doivent le satisfaire. Les éditeurs doivent les écouter et ne pas lasser les spectateurs.

Ça et

Une épouvantable tragédie vient de se dérouler au Congo, près du lac de Bangwolo.M.Octave Frière, opéra- teur cinématographique, vient d'y trouver la mort. La colonne d’exploration du lieutenant Paul Graetz, à laquelle il s'était joint, fut attaquée par un troupeau de buffles. Le lieutenant fut grièvement blessé et le malheureux opéra- teur éventré.

Ceux qui contempleront les films très intéressants pris par le brave Frière ne se douteront pas de la fin terrible de celui auquel ils les doivent.

M. Hammerstein, le sympathique directeur du Lon- don Opera Kingsway, se sert du cinématographe pour donner plus de réalisme aux'effets scéniques des pièces du répertoire. Il est à souhaiter que son exemple soit suivi.

Le récent mariage de l’archiduc Charles-François- Joseph avec la princesse Zita de Parme a été cinémato- graphié par autorisation spéciale de l’empereur François- Joseph, présent à la cérémonie.

Le County Council de Londres vient de terminer la rédaction des ordonnances concernant l'exploitation des établissements-théâtres cinématographiques. Les points les plus intéressants pour les intéressés sont ceux qui ont donné lieu à de nombreuses discussions, à de fréquents débats. Il s'agissait de savoir si la permission leur serait accordée de « travailler » les dimanches, le vendredi- saint et le jour de Noël.

La nouvelle ordonnance est très catégorique à ce sujet: les établissements il sera fait usage de films inflamma- bles n'auront pas le droit d'exploiter leurs théâtres durant les jours précités. Ceux qui, au contraire, se serviront de films non inflammables pourront ouvrir leurs théâtres et recevoir les spectateurs ; un contrôle très rigoureux séra cependant exercé et le County-Council se réserve le droit de fermer l’établissement qui aura passé un film inflam- mable.

On attend impatiemment, à Londres, la date du 13 décembre, pour laquelle le film « Les Trois Mousque- taires » est annoncé. Puisse ce film ne pas être trop long, tel est le vœu unanime des exploitants; si trop long, l’enthousiasme serait vite écourté.

Je ALLEMAGNE

Contre un Monopole

Le projet et la réalisation d’un trust cinématographique sont suspendus au-dessus des têtes des exploitants alle- mands comme l'épée de Damoclès. Les grands quotidiens s'occupent de cette question extrêmement intéressante ; dernièrement, le Berliner Tageblalt faisait paraître cette petite note dans la partie commerciale de son journal, au sujet du trust

Par nos relations, nous sommes en mesure de pou- voir exercer un contrôle sur les projets élaborés dans le sens d'une monopolisation des films; aussi, dès qu'il y aura du nouveau, nous en informerons les intéressés. »

Tout semblait un peu plus calme ; on ne parlait plus du trust que comme d’une chose un peu vague, pas tout à fait réalisable ; bref, les exploitants commençaient à se rassurer quelque peu. Voici qu’au début de ce mois Ber- lin apprit qu’un représentant du trust, Herr v. Schack, voyageait en Allemagne pour grouper autour de lui les loueurs de films, auxquels il promettait des sommes im- portantes pour qu’ils se rangent à son parti. Les loueurs semblaient ne pas « marcher » dans le sens de M. le Geheimrat Paasche, président et pivot du trust; d’autres rumeurs courant, d’autres versions étant données, l’Union des Directeurs des Cinématographes allemands convoqua ses membres sur cet ordre du jour :

Réunion protestataire contre un monopole des films.

Cette Assemblée extraordinaire a eu lieu la semaine dernière à Berlin ; voici le compte rendu publié par le Berliner Tageblatt auquel nous joignons les commentaires de notre confrère Der Kinematograph :

« Aujourd’hui eut lieu à Berlin une réunion très animée à laquelle assistèrent en grand nombre des directeurs de cinémas, fabricants et loueurs de films. Les assistants ont pris leurs dispositions pour protester contre l’éventuelle monopolisation des films cinématographiques.

« M. Templiner, directeur du Syndicat, présidait. Il déclara immédiatement que malgré l'engagement pris, malgré la promesse faite Le a trois mois par les trusteurs de ne pas persévérer dans leurs projets, ils (les trusteurs) n’ont pas cessé de travailler à la réalisation de leur désir; mais tout se fit en secret. Au nom du Comité du Syndi- cat, M. Templiner dit ensuite qu’un monopole sur le mar- ché allemand aurait pour conséquences : enrichir certains fabricants aux frais et dépens des loueurs de films et des exploitants des cinémas. Le Syndicat prend la résolution et conseille à ses membres de ne traiter, dans l’avenir, qu'avec les édileurs opposés au monopole, ou autrement dit

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12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

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de ne plus traiter qu'avec les édileurs non susceptibles de faire partie d'un trust.

«Pendant la réunion, une lettre parvenait au Comité, l’informant qu’au cours d’une réunion (des trusteurs) il avait été décidé de créer une centralisation des marques cinématographiques destinée à fournir les loueurs et exploitants et que, de cette façon, le projet d’un monopole était presque abandonné (le « presque » est délicieux). La lecture de cette lettre fut immédiatement suivie de la déclaration verbale, apportée par un membre du Syndi- cat, venu spécialement de Francfort-sur-le-Mein pour apporter la nouvelle, qu’un Herr Jacob Vathan était déjà parvenu à grouper bon nombre de directeurs de cinémas en vue du trust des films donc pour la monopolisation. L'Union ou Syndicat des Exploitants de Cinémas con- sidéra que la lutte contre le monopole était, &e par ce rapport, à continuer et à continuer à outrance et procéda immédiatement à la nomination d’une Commission de défense composée de fabricants, loueurs et exploi- tants. »

Bravo, les. gars ! groupez-vous ! c’est pour la lutte

finale ! HENRY ALTMANN. DELPE-LIE IE IE CII EE CAE PE IEC TE CIE LIEN

Remerciements

Notre excellent confrère ‘“ Le Vigilant vient de pré- senter à ses lecteurs le Courrier Cinématographique en termes élogieux, dans un brillant article à la plume alerte de notre ami Relaut. Quoi qu’on puisse penser de notre modes- lie, nous ne résistons pas au plaisir de le reproduire ici même.

IL est en effet réconfortant et agréable de compter toutes les sympathies qui naissent autour de soi. Nous sommes trés sensibles à celle de notre confrère Le Vigilant ”. Nous le remercions très sincèrement des souhaits de bonne réussite qu'il formule à notre endroit. Ils nous porteront cerlaine- ment bonheur.

Un Confrère

L'innovation du XX: siècle est certainement la décou- verte du cinématographe qui a pris une extension que l’on ne peut comparer à quoi que ce soit.

A Paris, en province, les cinématographes pululent, et les clients ne se lassent pas d’aller voir les scènes comi- ques et dramatiques qui en font la force et la vie.

Il fallait à cette industrie nouvelle un organe qui puisse renseigner les exploitants et le public.

Un de nos meilleurs amis, dont la compétence journa- listique est connue de tous, Charles Le Fraper, vient de fonder il y a quelques trois mois le Courrier Cinémato- graphique, 95, boulevard de Magenta, à Paris.

Certes, notre organe ne s'occupe pas de cinématogra- phie, mais il nous est agréable de signaler ce Courrier hebdomadaire. Parmi nous il peut se trouver des gens que l'exploitation tenterait et qui trouveraient près de notre ami tous renseignements utiles.

A ce seul considérant nous nous faisons un devoir d’en avertir nos lecteurs.

Charles Le Fraper est l’une de ces figures jeunes mais énergiques, qui ne connaissent que le bon combat, la défense .des intérêts de tous, et auquel l’on peut se confier en toute confiance ; c’est l’homme sincère, c’est la franchise.

«Pas de fil à la patte » voilà le dicton de son journal!!...

Il n’est ni à l’un ni à l’autre, il est à tous, pour la vérité. Nous ne saurions trop recommander le Courrier Ciné-

- malographique aux gens que la cinématographie intéresse,

ils ne s’en trouveront qu'enchantés.

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a valu aux éditeurs RALEIGH & ROBERT, 16, rue Sainte-Cécile à Paris, un grand nombre de lettres venues d’un peu partout. Ces quelques lignes ont excité une très

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vraiment dignes d’être appelées serzsañonnelles, et cette curio- sité est encore accrue par l’annonce d’une très importante brochure qui sera dans toutes les mains.

Beaucoup d’exploitants demandent cette brochure,

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NÉMATOGRAPHIQUE

SUR L'ÉCRAN

Un peu de Pudeur

On nous rapporte de Liège que certain exploitant-loueur, M. Delnoy, tend à acclimater à Liège des mœurs qu'il ne faudrait pas laisser s'implanter.

Cet ingénieux exploitant, par suite de sa situation privilé- giée d’acheteur, fait présenter les nouveautés dans ses éta- blissements. Il annonce en même temps, à grand renfort de orosse caisse, au bon peuple de Liège, l'heure et le jour de la présentation des susdites nouveautés.

Chacun s’empresse, ét quand les exploitants des environs passent une vue en première semaine, ils ne donnent à leur clientèle qu’un film déjà défloré et connu. D'où grave pré- judice.

Nous nous faisons ici l’écho des doléances de divers abon- nés de la région. Nous ne serions pas fâchés que les maisons d'édition, particulièrement lésées par cette façon de faire antiscommerciale, y mettent bon ordre dans l'intérêt général

du Cinéma. se

A la Société des Auteurs

La délégation du Syndicat Français des Exploitants du Ciné- matographe a Été reçue vendredi dernier, à 4 heures de l’après-midi, par M. le Président de la Sociélé des Auteurs.

Nos collèguès ont fait part à la Société des Auteurs de léurs doléances et lui ont soumis les desiderata des exploi- tants.

L'heure tardive de cette réunion ne nous permet pas d’en rendre compte aujourd’hui. Nous le ferons dans notre pro- chain numéro.

Voici à titré documentaire les lettres qui ont été échangées entre le Syndicat Français et la Société des Auteurs. à

Paris, 17 Novembre 1911 Monsieur Meillat 130, Rue Ordener

i Monsieur,

J'ai l'honneur de vous informer que le Conseil d'Administra- tion a pris connaissance, dans sa séance du 15 courant, de la lettre que vous lui avez adressée au nom du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe.

Il me charge de vous faire savoir qu'il recevra le délégué du Syndicat, Vendredi 24 courant, à 4 heures du soir.

Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués.

Pour le Conseil d'Administration : Le Secrétaire Général, HENRI MOREAU

Réponse de M. Meillat

Paris, le 22 Novembre 1911 Monsieur le Secrétaire Général de la Société des Auteurs 10, Rue Chaptal, Paris

Monsieur,

En réponse à votre honorée en date du 17 Novembre, je m'em- presse de vous informer que la Délégation du Syndicat Français des Exploitants du Cinéma, se rendra, vendredi prochain à 4 heures précises, à la Société des Auteurs. ù

#4

Cette délégation est composée de toute la Commission Adminis- trative du Syndicat.

Je vous envoie, à titre purement documentaire, quelques nu- méros du Courrier Cinématographique dans lesquels vous pourrez lire le compte rendu des dernières séances du Syndicat fut agilée la question des droits d'Auteurs.

Recevez, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de nos sentiments les plus distingués.

Pour le Syndicat des Exploitants : L. MEILLAT Trésorier

Je Un beau Çatalogue

La maison E.-G. Clément, 30, rue des Pelites-Ecuries, à Paris, si avantageusement connue de tous les cinématogra- phistes et des établissements similaires pour ses admira les Rae d'art Mirax vient de faire paraître un beau cata- ogue illustré de 160. pages, entièrement consacré aux pro- jections animées et fixes qu’elle envoie, contre o fr. 50, à tous ceux qui lui.en font la demande.

Nous engageons vivement nos lecteurs qui s'occupent de ce genre de spectacles, à se procurer ce catalogue, qui est non seulement très intéressant pour les nouveautés y rensel- gnées, mais qui en outre leur procurera le moyen de rendre leurs programmes plus intéressants par l'adjonction de quel- ques numéros inédits et réellement artistiques.

an Rencontré La semaine dernière, à l’'Hippodrome Gaumont-Palace, M. Delnatte, directeur de cinéma à Lille, et Mme Del- natte. Aperçu, entre deux vues, au Consortium, l’éÉminent auteur cinématographiste, M. Marc Mario.

Rectification

Il s’est glissé dans nos derniers numéros une légère con- fusion que nous rectifions volontiers, à la demande de M. Jack.

En effet, nous l'avons désigné comme Président de la Mutuelle des Conférenciers. M. Jack est Président de lA5so- ciation Amicale des Conférenciers et Librettistes du Cinémalo- graphe, dont le siège social est 9, rue Chevreul.

Quant à la Mutuelle des Conférenciers, elle existe aussi, 53, boulevard de Ménilmontant, mais les deux groupements sont indépendants. Le premier a quatre années d'existence ; le second, quelques mois seulement.

Nous présentons tous nos regrets à M. Jack, en lui don- nant acte de sa rectification très légitime.

Je L'Ecran avertisseur

On lit dans Le Fascinateur qu'un marchand de légumes, M. Blyther, de la Seven Sisters Road, à Londres, était allé passer la soirée au cinématographe. Or, le feu prit chez lui pendant.ce temps. Des voisins pensèrent à l'en avertir, mais comment le trouver dans une immense salle? Le moyen le plus sûr était de projeter un avis sur l'écran. C'est ce qu’on fit. Et M. Blyther apprit, avec une émotion que l’on devine, que sa boutique était en feu.

Les Vues Exclusives

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jamais un dérangement

mais toujours un plaisir pour nous de leur montrer notre production à leur jour ef à leur heure.

16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

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Feureuse Initiative

Le Syndicat des Auteurs et Gens de Lettres, pour per- mettre aux auteurs de scénarios cinématographiques et aux acteurs du cinématographe d'acquérir une connaissance par- faite de la technique de leur art, organise un cours techno- logique en 15 leçons composé comme suit :

19 Historique du Cinématographe (une leçon).

L’Appareil : prise de vue, étude détaillée de tous les appareils utilisés (2 leçons).

Comment on prend une vue cinématographique en plein air et au théâtre (2 leçons).

Le Théâtre cinématographique proprement dit (une leçon).

Étude spéciale de la lumière et de-la couleur au théâtre cinématographique (3 leçons).

Le Cinématographe dans ses utilisations des applica- tions spéciales de l’optique, étude complète des trucs (4 leçons).

Le grime et le costume (une leçon).

89 Le geste et l'attitude (une leçon).

Comment on interprète un scénario.

Ce cours sera ouvert à tous. Les demandes d'inscription sont dès à présent reçues au Secrétariat du Syndicat, 73, rue Sedaine, gratuitement pour les adhérents de l’organisation et les membres de la Fédération du Spectacle, et contre la summe globale de cinq francs pour les auditeurs libres.

Je The Delby Durban

Les fêtes du couronnement du Roi d'Angleterre aux Indes promettent d’être somptueuses. Dans le pays des Rajahs, dans ce mystérieux et immense empire de la Couronne d'Angleterre tout est féerique, cette imposante cérémonie se déroulera au milieu d’un étincellement de soleil, dans le faste d’un cortège de princes aux costumes chatoyants.

C'est une belle occasion pour les prospecteurs du film.

L’Eclipse a déjà envoyé ses opérateurs. Ils sont munis de toutes les autorisations nécessaires pour tout voir et ne rien laisser échapper de cette manifestation historique gran- diose.

Il serait prudent de s'assurer dès maintenant le film et de passer les ordres à cette Société.

A Bruxelles

Un cinéma d’un genre tout à fait nouveau et particulière- ment intéressant vient d'ouvrir ses portes à Bruxelles, sous la firme sociale : Le Tour du Monde, 37, rue Neuve.

Ce nouvel établissement a l’intention de grouper des vues de façon à constituer un programme instructif, intéressant successivement tous les pays du monde.

Il inaugure sa saison par Paris, et nous croyons utile, afin de mieux faire saisir l'originalité de l'innovation à nos lec- teurs, de publier in exfenso le programme d'ouverture. La semaine prochaine il donnera Londres, ensuite Berlin, etc...

Autre innovation : Cet établissement envoie son pro- gramme à domicile, sur carte postale.

Programme du TOUR DU MONDE

PARIS Traversée de Paris en bateau. Arrivée de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges. Revue du 14 Juillet. Polo et Loulou (comique). Cortège de la Mi-Carème. Le Carnaval de la Famille Gourdiflau (comique). Versailles. (Un jour des Grandes Eaux).

Une Chasse à Rambouillet. {Souvenir de la Visite de S. M. Alphonse XIII à Partis).

Le Jardin d’Acclimatation.

Souvenirs de Paris.

Moulard Patineur (comique).

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Qui trop embrasse...

Et l’on passe, et l’on repasse, c’est comme sur le pont d'Avignon, toutes les vues y passent. Après la réserve, c’est le stock. Après le stock, plus rien. Restent les numéros de café-concert, mais ça n’est pas pour ça que l’honorable ma- nager de l’Hippodrome a sacrifié tant de beaux billets bleus.

Enfin, on brûle, à Montmartre, les toutes dernières car- touches.

On dit que M. Gaumont est revenu d'Amérique à grande vitesse pour rallier son armée de chefs de service, complète- ment en déroute. On dit aussi qu’il a rapporté dans sa valise une collection de titres américains à l’emporte-pièce. Cela lui évitera d'emprunter ceux de ses collègues parisiens. Il a déjà pris la moitié de Zigomar, mais personne ne confondra son Zigolo avec le chef-d'œuvre de l’Éclair. Pauvres moyens tout de même.

Le Film parlant ne rend toujours pas; le public dit que c’est la barbe!

On parle d’établir dans les sous-sols de l'Hippodrome une école pour apprendre au public et aux exploitants la diffé- rence qu'il y a entre les phonoscènes et les films parlants. Jus- qu'ici personne n’a su les apprécier à leur juste valeur.

L'OPÉRATEUR.

Dernière Heure

Le Syndicat Français des Exploitants du Cinémalographe nous communique la lettre suivante qu'il vient de rece- voir du Syndicat des Loueurs el Exploitants du Nord et du Pas-de-Calais.

A Monsieur L. Meillat, Secrétaire du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe, Paris.

Cher Monsieur,

Nous sommes en possession de votre honorée du 14 cou- rant et prenons l'avantage de vous informer que, lors de notre réunion du 17 de ce mois, nous avons donné lecture de votre lettre au Conseil d'Administration, qui a été très flatté des sentiments exprimés par tous nos collègues parisiens.

Comme vous le demandez, nous sommes très heureux de vous faire parvenir notre adhésion pour vous rendre à la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique et solutionner la question des augmentations progressives et injustifiées de ladite Société vis-à-vis des exploitants de notre corporation.

Au nom de 55 adhérents du Syndicat du Nord et du Pas-de-Calais, tous établis et patentés, nous avons l’hon- neur de vous donner pouvoir absolu et vous appuyons avec toute notre énergie pour agir auprès de cette Société afin qu’elle diminue ses prétentions en faveur de tous nos exploitants.

in ce qi nous concerne, nous ferons une démarche personnelle près de leur représentant ici, à Lille, et lui CORRE les desiderata de tous nos syndiqués. leuillez agréer, cher Monsieur et Trésorier, l'assurance de nos sentiments les meilleurs et très dévoués. Pour le Comité et par ordre :

Le Secrétaire-Trésorier, P. DEFIVES.

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6 Son mécanisme est monté sur un bâti amovible, indépendant des commandes et des accessoires de déroulement ;

70 Le dispositif d'entraînement fonctionne dans un bain d'huile, ce qui empêche tout grippage ;

& Les axes de commande et d'entraînement sont montés à billes avec cône spécial de réglage.

Enfin, un bouton commande de débrayage agissant sur un volant de friction, assure la mise en route avec toute la souplesse désirable.

Il faut encore remarquer que dans cette machine, tout le mécanisme se trouve situé dans la partie inférieure du bâti, ce qui place le centre de gravité au point le plus bas et donne de ce fait une grande stabilité à l'appareil dont la rigidité se trouve encore augmentée par son bloquage sur un socle en fonte, recevant une tubulure d'écoulement des huiles et débris.

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18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

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Les Films Yels qu’ils sont

CRITIQUE IMPARTIALE

: Le lot du « Consortium » est riche, cette semaine, de pe de 12.000 mètres de films. On y rencontre quelques elles pièces. L'ensemble est cependant moins brillant que la semaine dernière.

ITALA

Cette Société nous met en belle humeur. Son comique : Le Tailleur prétend être payé est véritablement gai. Il est à noter. ,

RELIANCE

Donne L’Heure Fatale,un bon scénario malheureusement

mal tiré. AMBROSIO

Cette Société, au contraire, présente un beau drame, habilement tiré d’un scénario bien faible. La Vengeance du Mort est cependant à noter.

Robinet s’en va dans le monde est un comique à classer dans les films moyens.

KINETO Sort de l'ordinaire avec Blacpool, ses Palais, ses Amu- sements. Magnifique panorama, admirablement exécuté au point de vue photographique. A noter tout particulière- ment, 1 Les Exercices de Natation démontrés par miss Lily Smith constituent un film un peu trop long pour le sujet qu’il traite. Il est mauvais au point de vue purement photogra- phique. CLARENDON

Nous surprend agréablement. Service Américain est une scène à trucs, très Curieuse, très bien exécutée, très comi- que. Notons-la en bonne place.

SWEA FILMS

Présente Voyage dans la Province de Warmland, une vue un peu sombre. À classer dans la petite moyenne.

PASQUALI

Cette Société mérite une mention spéciale. L’unique vue qu’elle nous présente aujourd’hui a produit une très vive impression sur la foule des exploitants. Le Calvaire est un drame passionnel. Un grand drame, en même temps un grand film. Mais l’action est tellement intense du pro- logue à la chute du rideau que personne ne s'aperçoit du temps passé.

Nous manquons de place et aussi de temps pour ana- lyser comme nous le souhaiterions cette admirable pièce cinématographique. Nous en ferons le compte rendu détaillé. la semaine prochaine. Nous publierons en même temps le portrait de l'héroïne sympathique et touchante, de la grande artiste à qui échoit la lourde tâche de vivre le rôle écrasant de la comtesse de Valéry.

Le Calvaire est plus qu’une interprétation cinématogra- phique. Il met en scène le problème troublant de la mo- rale et de l'humanité. Il trace, en larges traits de vérité, la vie d’une mère, conduite. par la faute d’un autre et par la contrainte des lois, aux plus hautes cîmes du sacrifice et de la douleur. C’est une page d'émotion qui fera pleurer.

Le scénario est dramatique, solidement charpenté, inter- prété par des artistes d’un très réel talent. Les décors sont parfaitement adaptés, la mise en scène soignée. Le tout magistralement traité au point de vue photographique.

En somme très, très bon film. Nous le signalons comme tel et nous prions nos lecteurs de de -noter d’une façon toute spéciale.

Nous en profitons pour féliciter MM. Raleigh et Robert de nous avoir apporté un si pur chef-d'œuvre sur le mar- ché, et nous remarquons qu’il est mis en location aux prix habituels.

VITAGRAPH

Présente cinq vues. Cette Société réalise le programme qu’elle s'était tracé. Elle augmente chaque jour son mé- trage, mais n’améliore pas sa production. Cette fois, elle nous donne Le Saule du Souvenir, un mauvais film.

La Favorite délaissée: trois cent dix mètres de films pour ne pas dire grand’chose. Le principal rôle est joué par une main au bout d’un avant-bras fortement musclé. Le propriétaire de cette main reste caché derrière un rideau. On se demande ce qu’il peut y faire pour y rester si long- temps. Il est vrai qu’à un moment donné une autre main, : plus fine, plus soignée, couverte de bagues, entre en scène à son tour par la fente du rideau... Ceci explique- rait les occupations éthérées du propriétaire de la main.

De l’autre côté, il y a une dame échevelée et tragique qui se tord les bras et roule des yeux de crapeau mort d'amour, pendant si longtemps que je me suis endormi. C’est soporifique au suprême degré,

Nous conseillons à MM. les Directeurs de la Vitagraph d’en envoyer un choix, en Tripolitaine, pour achever les blessés sur les champs de bataille.

Pourvu qu’il n’en reste plus un exemplaire dans les Cinémas de France, nous en serons ravis.

L'Aube de l'Amour, Le Truc de Jimmy, Le Morceau de Pain sont trois films à classer dans les moyens. Ils ne sont pas mauvais, mais ils n’ont rien de remarquable.

LUX

Yum Yum est une japonaiserie jouée par des Japonais de Montmartre. C’est dommage,

Palouillard visite une prison n’est pas mauvais. Le scé- nario est peu recherché, faible même. Il fera peut-être rire.

Gérardmer et ses environs est nettement mauvais.

NESTOR : Nous présente Sur: un berceau. Un bon drame. A noter,

AQUILA

Avec Rosazza, nous apporte un plein air qui vaut à peu près Gérardmer. Il est nettement à écarter. ÉCLAIR

Cette Société est mieux favorisée :

L’Effroi est un beau drame. Très tragique, il fait fris- sonner pour de vrai. À noter.

Danses Andalouses sont également à noter. C’est un film curieux, original, intéressant et bien tiré. En somme, très bon film à noter.

Gontran aime les animaux et Le Gros Lot du Concierge sont moins bons.

AMERICAN FILM (FLEYING A)

Dans notre dernière Critique, nous avons attribué à American Film la paternité de Ruse de Femme. Cette vue fait partie de la production Méliès, de New-York, que la Société Eclipse représente à Paris.

Cette semaine, cette Société nous présente : La Ven- geance du Fermier, un beau drame auquel nous repro- chons ses 306 mètres.

CINÈS

Nous présente six vues sur lesquelles une seule est à écarter. Les Culottes de Tontolini, nous ont produit une mauvaise impressicn. Elles plairont peut-être en spec- tacle.

La Fille du Régiment est une belle vue à citer. Elle est bien jouée, ne copie pas la pièce de ce nom, admirable- ment exécutée au point de vue photographique. On y remarque des passages de toute beauté.

Une Poupée sans trousseau est aussi une jolie vue. La petite fille joue très bien. A noter.

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 19

Dans la Fièvre des Marais est un film fort intéressant. Nous le notons. Il est cependant un peu long. Le sujet ne vaut pas cette ampleur de développement.

Le Salon des Refusés, Léa et les deux vieux Garçons, sont deux films bien défendus, mais moins bons que leurs camarades d'édition.

LA NORDISK Cette fois encore sort un très beau film : Docleur El Hama trompé dans la mort. Gros drame pe d'action et de mouvement. Il fourmille de trouvailles ingénieuses. Il est aussi parfaitement exécuté au point de vue photo- graphique. Le scénario ne peut manquer de plaire. Nous le signalons donc d’une façon très nette. Très bon film,

SÉLIG POLYSCOPE Est moins favorisée. Vestale Indienne nous a endormi. Cette vue serait parfaite pour apaiser les grandes colères des gens nerveux. Je gage qu'elle produirait sur eux le même effet qu’une bonne douche !

SAVOIA Nous présente Arpagon voleur, une vue quelconque sans aucun relief. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise.

MESTER Apporte une bonne vue : Tragédie d’une grève, traite un scénario bien construit et intéressant. Le film est som- bre. EDISON : N'est pas heureux cette semaine. Le Gant du Cow-Boy n’est pas fameux. Il est aussi quelque peu flou au début,

REX FILMS Met en scène avec Les Deux Sœurs, un scénario com- pliqué, heureusement bien interprété. La photo est mer- veilleuse. L'ensemble forme un bon film.

GASTON MÉLIÈS Reste dans la moyenne avec La Terreur du Village. Ce film ne dit pas grand’chose. Je n’en pense rien.

BIOGRAPH Présente La Fille du Contrebandier, un bon film, un peu long toutefois. La fin laisse à désirer. Nous le notons

cependant. é i La Voix de la Conscience vaut beaucoup moins.

LUBIN Avec Chacun son intérêt, nous présente un bon film que nous notons. Il serait meilleur s’il était moins long.

KALEM

Ne plaît pas. La Fille de Don Ramon est un film infesté de moines et d’icones. Il y en a de trop. Il est aussi trop long. .

£ WETT FILMS

N'est guère plus heureuse. Les Chasses de Saint Hubert ne valent pas grand’chose.

AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE

Cette Société a présenté, outre la production habituelle des Sociétés L’Eclipse et Radios : Les Quatre Diables, une vue de provenance étrangère.

Faute de temps, il nous a été impossible d’assister aux projections de l’A. G. C. Nous ne rendrons pas compte de ses films aujourd’hui. Nous tenons à dire cependant, à propos des Quatre Diables, que cette scène, toute de sen- timent et d'angoisse, a fortement ému tous ceux d’entre nos amis qui l’ont vue. Ils l’ont trouvée, à l’unanimité, fort belle, et nous manquerions à nos devoirs si nous ne nous faisions pas l’écho de leurs sentiments désinté- ressés.

Pour notre compte, nous avons eu l’occasion de lire la brochure explicative et d'étudier un scénario {rés bien concu, d’une frès grande originalité. Ceci est une garantie. D'ailleurs, nous verrons Les Quatre Diables et nous en reparlerons.

Nos lecteurs ne perdront rien pour attendre.

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GAUMONT

. semaine est bonne. La majorité des films peut être notée.

Le Trust est une belle vue. Elle ne plaît cependant pas à tout le monde. Le scénario est intéressant. Il est bien interprété et habilement mis en scène. L’exécution photo- graphique générale est parfaite. L'ensemble forme un film de bonne tenue que je signale volontiers à l'attention de nos lecteurs.

Calino archilecte, Le Mauvais Berger, Partie de Chasse forment un choix de bons films intéressants.

Les Chardons sont meilleurs encore. Un effet de relief tout à fait saisissant ajoute au charme des différents tableaux de ce film que nous notons comme très bon.

Le Valet de Cœur ne vaut pas grand’chose; c’est un film TUE ORRe, au même titre que Le Violon du ‘Charcu-

ter. La Faim ne nous dit rien qui vaille. N’en parlons pas.

Signalons en passant que Le Trust, Calino architecte, Le Mauvais Berger, Les Chardons et Partie de Chasse ont été race la semaine dernière, par anticipation, à l’Hippo-

rome.

PATHÉ

Présente une production de peu de valeur. Sur les seize vues qui la composent, nous en notons seulement sept intéressantes et bien au point.

La Lettre inachevée est de celles-là, J'y remarque de gros défauts de mise en scène.

L’Habit de Little Moritz est un bon film à comprendre dans le lot des sept. C’est le meilleur de la série avec: Une Plante qui a des nerfs, que nous notons en bonne place.

L’Armure de Feu est un drame historique. Bien tiré. D’un coloris heureux. La mise en scène est grandiose. Quant au scénario, nous ne le qualifions pas. À noter pour- tant, faute d’autre.

Le Cauchemar de Pierrot est beaucoup trop long. Il est bien joué. Il est bien tiré en couleurs. A noter encore, ainsi que : La Marchande de Roses et Rigadin pharma- cien.

Les autres films sont mauvais ou très médiocres.

Signalons, parmi les plus mauvais, Comment Fouinard devint Champion, Cent ans après, Effet de Neige en Autri- che-Hongrie, Le Mauvais Garnement.

Les derniers peuvent être compris dans la toute petite moyenne, faute de mieux. Ce sont : Pour l'Argent, Le Noël du Chemineau, Nos Domestiques recoivent, La Vengeance des Esprits et The Victors.

Nous espérons que la semaine prochaine la Société Pathé se rattrapera. Elle est tout à Bit mal en point.

LE Mauvais Œix,

ANANAMNAMNAMNAMNAMNANNAAMNNNINM Encore un Banquet

L'Association Belge du Cinématogräphe, 15, place Brouc- kère, à Bruxelles, organise un grand Banquet à l’occasion de l’anniversaire de sa fondation. L

Ce banquet aura lieu le 6 décembre, à midi. Les dames y seront également invitées. Il n’est pas douteux que la grande majorité des Cinématographistes Belges se feront un devoir d'y assister.

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22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

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La Voix de la Conscience (comique). Affiche.. 142 mètres La Fille du Contrebandier (drame). Affiche... 288

Lubin Chacun son intérêt (comédie). Affiche........ 300 mètres : Kalem La Fille de Don Ramon (drame). Affiche..... 308 mètres Welt-Film Les Chasses de Saint-Hubert (voyage) ....... 76 mètres Cinès La Fille du Régiment (pathétique)........... 248 mètres Le Salon des Refusés............. AR EE 257 Léa et les deux Vieux Garçons (comique) .... 160 Les Culottes de Tontolini (comique).......... 143 Une Poupée sans trousseau (pathétique)...... 255 Dans la Fièvre des Marais ......... PHÉCRRE se TOP Nordisk Docteur El-Hama (Trompé dans la mort) (dr.) 802 mètres Un bon Masque (comique).................. 241 Selig Polyscope Vestale Indiénne (drame). .... .............. 315 mètres Eclair Tefrot AAC ROS etc ererve recette 225 mètres Gontran aime les Animaux. Affiche. ......... 134 Lebroslotdu\Concierge.=25220er ner 112 Danses AndAMOnsSes ic een eh Atari 87 American Films ‘‘ Flyiné À La Vengeance du Fermier. Affiche ........... 306 mètres Edison Le Gant du Cow-Boy (drame)............... 308 mètres Itala Le Tailleur prétend être payé (comique)...... 177 mètres Reliance

L’'Heure fulale (drame). Affiche.............. 273 mèlres

| Lux Yam Yum (drame). Affiche.................. 447 mètres SAuUnebBenrceau (Arame) 4... en 299 Patouillard visile une Prison (comique)...... 117 Gérardmer et ses environs (plein air)........ 93 Aquila Rosazza (plein air).......................... 100 mêtres Raleigh et Robert Pasquali ; Le Calvaire (drame)...... A A PR CE ... 900 mètres Savoia Films Arpagon et les Voleurs (comique)............ 175 mètres Fou'par Amour(drame).....:.....:....,.... 308 Mester Films Tragédie d'une Grève (drame) ............... 360 mètres Vitasgraph La Favorite délaissée (tragédie). Affiche... ... 310 mètres L'Aube de l'Amour (comédie sentimentale). A. 310 Le Truc de Jimmy (comédie comique)....... 190

Le Saule du Souvenir (pathétique). Affiche... 293 Le morceau de Pain (pièce militaire). Affiche 295

GAG\G PAGIGIGAG\GNGAGIG\GAGIGAG\GAGAG GG 2/G\G\GNT\G\TAG\G\S\G"e/2/ 2/2, 2/2

Eclipse Olivier Cromwel (grande scène historique). A. 325 mètres Arthème est trop volage (comique) ........:. 133 .- La Pavane tragique (drame)................. 268 En Hollande (voyage)......... RAR ee NE 42 Gaumont PROGRAMME 50.

Bruges et ses Canaux......................... 80 mètres Le Trust (grand drame de la vie telle qu’elleest)

Calino Architecte (comique). Agr............ = Le Valet de Cœur (comique)................. 234 Le Mauvais Berger (drame). Agr............. 268 IS CON EE ARBRE Dar 99 Le Violon du Charcutier (comique). Agr...... 202 Parleïde Casse RE enr iumaneen

La Faim (drame militaire) ........:.:....... 195

Pathé PROGRAMME Nv 42.

La Marchande de Roses (drame)............. 220 mètres Le mauvais Garnement (com. d.). S.C.A.G.L. 265 La Lettre inachevée. S. C. À. G.L..,......... 200 Pour liArgent. SC: VA G.1::7 500000 UEere 205 Le Noël du Chemineau (comédie)............ 180 L'Habit de Little Moritz (comique). Affiche... 195 Rigadin, pharmacien (comique) ............. 185 Nos Domestiques reçoivent (comique) ........ 110 Comment Fouinard devint Champion (comiq.) 110 BETA ODRÉS ae ennemie 225 The Victors (acrobatie).............:........ 85 Effets de Neige en Autriche-Hongrie.......... 95 Une Plante qui a des nerfs................... 170 Le Cauüchemar de Pierrot. S. A. A. EF. (coloris)

ANGRE been ennas rhae sense 410 L'Armure de Feu (féerie coloris). Affiche..... 235 Avis. MM. les Editeurs sont priés d'envoyer régulièrement

leurs notices au Courrier, ainsi que la nomenclaturé de leurs

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